Agenda
- Les Nuits des Forêts / Éphémères Poétiques Florilèges
- Parc Joly - Semur-en-Auxois
- Éphémères Poétiques Florilèges Spectacle déambulatoire.... puis veillée au bord de l'eau... Participez en partageant un texte poétique, une chanson, une musique sur le thème de la forêt, de l'arbre, de l'écologie, de la nature.... Nathalie Guéraud - Voix Isabelle François - violon, alto, mandoline Raphaëlle Boulanger - Sens et botanique dans le cadre du 3e Festival "Les Nuits des Forêts" Et partout en France, du 17 au 26 juin 22... www.nuitsdesforets.com
- Fous Rires
- Médiathèque de la Butte de Thil - 6 Rue du Serein, 21390 Précy-sous-Thil
- Dans le cadre du festival Coup de Conte
- Printemps des Poètes en Auxois - Frontières
- Auxois et environs
- Du 11 au 27 mars 2023... et de la poésie toute l'année "Après L’Ardeur, La Beauté, Le Courage, Le Désir puis L’Éphémère, j’avais en tête un intitulé libre et fantaisiste. Pas forcément féérique, mais sans équivoque ni férocité. Un mot qui en appelle à la félicité et à l’imaginaire. Jusqu’à ce que la tragédie guerrière s’abatte sur l’Ukraine. Que l’histoire des frontières, des conflits et des territoires, revienne cadenasser nos consciences. Tourmenter nos esprits. Mais les frontières ne sont pas que géopolitiques ou armées. Pas qu’un enjeu meurtrier. Ni une ligne de front fortifiée. Il en est même que l’on ne cesse de franchir, du petit jour à la minuit, de l’enfance au lendemain, du visible au caché, de la mort à la vie, du réel à la poésie. C’est cet au-delà des frontières qu’il est temps de questionner, ce monde qui rassemble, étonne, dépayse, plus qu’il ne sépare. Ces limites qu’il nous faut constamment repousser. Ce danger qu’il nous faut conjurer. D’antan à aujourd’hui, et à demain déjà. La peur et l’émotion qu’éprouvait Jean Genet au passage des frontières. La savante malice de Gilles Lapouge : « les frontières, je les aime et je les déteste ». La longueur de vue de Michel Butor qui, ayant le goût des lieux-dits, vivait volontairement « À l’écart » ou « À la frontière », expliquant : « Traverser les frontières m’aide à voir ». Allons donc y voir, plus loin que les paroles, les démarcations et les pensées toutes faites, là où les mots ouvrent l’espace. Outrepassent les pointillés des cartes. Là où l’être et l’âme en mouvement l’emportent sur l’à-plat des planisphères." Sophie Nauleau
Humeur du jour
Je rends grâce au poète en nous, qu’une simple vague fascine,
à cette part résiduelle qui nous ressemble encore au bout de nos fatigues et des journées perdues,
à cette part que nous voudrions croire aussi irréductible qu’elle est rebelle aux injonctions des modes,
rétive aux rêves qu’on affrète pour nous perdre
et qui nous fait chercher des mots pour tenter dans la foule
d’aller réveiller en chacun le poète qui s’est tu.
Michel Baglin
L’alcool des vents – éditions Rhubarbe